La zone donneuse : partie intégrante de la greffe de cheveux

LA ZONE DONNEUSE _ PARTIE INTÉGRANTE DE LA GREFFE DE CHEVEUX

Sans l’existence d’une zone donneuse, on ne peut pas entamer une opération de greffe de cheveux. En d’autres termes, l’état de la zone donneuse est parmi les conditions indispensables pour la réalisation de l’intervention de la restauration capillaire. Car, cette zone doit prédisposer d’une quantité acceptable des follicules pileux qui peuvent couvrir la zone chauve prévue d’être greffée.

En fait, la récolte des follicules pileux se fait de l’arrière et les deux côtés de la tête* région occipitale*, à condition que ces follicules ne soient pas miniaturisés, afin d’éviter l’obtention des résultats négatifs.

La zone donneuse : quelle importance dans le processus de la greffe de cheveux

L’importance de la zone donneuse réside principalement dans le fait que les follicules pileux de la région occipitale résistent à l’hormone DHT responsable de l’alopécie androgénétique. Par ailleurs, les follicules réimplantés dans la zone chauve ne vont pas être affectés par cette hormone, et par conséquent, le résultat de la greffe de cheveux sera permanent.

Si le stock des follicules pileux de la zone occipitale de la tête était insuffisant, à ce moment-là, le chirurgien peut avoir recours à d’autres zones contenant les cheveux à savoir, la poitrine, les bras et les jambes, cependant, les follicules pileux dans ces zones ont des caractéristiques différentes de celles des cheveux, cela signifie que ces caractéristiques vont être apparues après la repousse définitive des cheveux. Et par conséquent, le résultat peut être inesthétique.

Les facteurs influençant la qualité de la zone donneuse

Plus la zone donneuse est de bonne qualité, plus l’apparence après l’opération de la greffe sera satisfaisante, c’est pourquoi, la première chose que le médecin évalue dans la période préopératoire est la qualité de la zone occipitale du patient.

Toutefois, plusieurs facteurs peuvent influencer sur la qualité de la zone donneuse. L’évaluation du médecin porte principalement sur l’analyse des critères suivants :

  • La densité des cheveux
  • L’élasticité de la zone donneuse
  • Le nombre de poils dans les follicules pileux
  • La qualité des cheveux

La densité des cheveux :

Le niveau de la couverture de la zone chauve dépend essentiellement de la densité de la zone occipitale, autrement dit, tant que la densité de la zone donneuse est élevée, le médecin peut récolter le maximum nombre des unités folliculaires limité en 5000 UF, ce qui permet au patient d’obtenir une apparence satisfaisante.

L’élasticité de la zone donneuse :

La laxité de la peau est parmi les critères importants que le médecin évalue dans la phase préopératoire.

En fait, si le patient dispose d’une bonne laxité de la peau, le processus de la cicatrisation sera facile et rapide, en outre, cela va aider le médecin de récolter les unités folliculaires facilement et efficacement.

Généralement, parmi les instructions préopératoires que le médecin recommande au patient et d’appliquer un massage quotidiennement pour la zone occipitale.

Le nombre de cheveux dans chaque unité folliculaire : pour avoir plus de visibilité sur ce critère, il faut d’abord retenir que chaque unité folliculaire peut contenir de 1 à 4 cheveux.

La zone donneuse doit être prédisposée de ces différents types des greffons. En fait, après la récolte de ces unité folliculaires, l’infirmière effectuera un triage de ces follicules. Habituellement, le médecin choisi les greffons d’un seul cheveu pour couvrir la zone frontale, et celle de trois ou quatre cheveux pour la région du vertex.

Pour récapituler, la zone donneuse doit contenir tous ces types de greffons, afin d’éviter une apparence inesthétique après la greffe de cheveux.

La qualité des cheveux :

La qualité des cheveux est aussi une mesure d’évaluation très importante. Même si le patient dispose d’une bonne densité et une bonne élasticité de la zone donneuse, mais il prédispose des cheveux de mauvaise qualité, cela va absolument affecter le résultat de la greffe de cheveux.

En fait, la mauvaise qualité des cheveux se manifeste par la domination des cheveux trop miniaturisés et cassés.

La zone donneuse après la technique de FUE

La technique de FUE s’appuie sur le prélèvement individuel des unités folliculaires, les effets secondaires de cette technique au niveau de la zone donneuse sont beaucoup moins fréquents par rapport à la technique FUT.

En général, la technique FUE ne provoque pas une cicatrice linière visible en revanche les cicatrices provenant de la technique FUE sont presque invisibles à l’œil nue. En outre le risque d’avoir une nécrose par cette technique est absent.

La zone donneuse après la technique FUT

La technique de FUT est fondé sur le prélèvement d’une longue bande des unités folliculaires, ce qui engendre une cicatrice visible après l’opération de la greffe de cheveux.

Cette cicatrice pousse le patient à garder ces cheveux relativement courts pour cacher cette cicatrice. Néanmoins, il existe des solutions esthétiques pour camoufler la cicatrice à savoir, la suture trichophytique.

Le risque de la nécrose dans cette technique est plus élevé, surtout si le patient ne possède pas une élasticité suffisante dans la zone donneuse. Généralement, presque tous les patients préfèrent utiliser la technique FUE.

La zone donneuse repousse-elle après la greffe de cheveux

Il faut retenir que le principe de l’opération de la greffe de cheveux ne consiste pas à créer de nouveaux cheveux, mais plutôt, elle consiste à déloger les unités folliculaires de la zone donneuse à la zone receveuse, ce qui rend malheureusement la repousse de la zone donneuse impossible.

 

References:

 

Umar S., Hair Transplantation in Patients with Inadequate Head Donor Supply Using Nonhead Hair, Annals of Plastic Surgery, volume 67(4), page335, (2011).

https://journals.lww.com/annalsplasticsurgery/Abstract/2011/10000/Hair_Transplantation_in_Patients_With_Inadequate.6.aspx

 

Perez-Meza D., Niedbalski R., Complications in Hair Restoration Surgery, Oral and Maxillofacial Surgery Clinics of North America, volume21(1), 119–148, (2009).

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1042369908001088

 

P Unger W., Shapiro R., Unger R., Unger M., the preoperative phase., Hair transplantation, page 247-251, (2010)

https://books.google.com.tr/books?id=7mhqDwAAQBAJ&pg=PT13&dq=hair+transplantation+walter&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjF9-iptJjjAhVRposKHeE0BBcQ6AEIKTAA#v=onepage&q=hair%20transplantation%20walter&f=false